De quoi parle le texte ?
Dans nos cultures, la santé mentale est parfois un sujet tabou du fait des accusations de mysticisme envers les personnes affectées. Or les névroses et les psychoses sont des maladies mentales qui peuvent aller d’un simple déficit d’adaptabilité aux situations courantes de la vie à une rupture totale de contact avec la réalité. Elles peuvent aboutir à un manque d’autonomie plus ou moins prononcé en fonction de la sévérité du tableau clinique. Umed brise le mythe et vous explique comment vous prendre soin des personnes que vous aimez atteint de maladies mentales.
Umed s’adresse à qui ?
La santé mentale est un sujet qui s’adresse à tous, à propos de nos amis qui ont perdu la raison du fait de la consommation de substances psychoactives, nos parents victimes de maladies cérébrales dégénératives ou accidentelles, ou encore nos collègues qui ont cédé à la « psychose » liée à la pandémie à la COVID-19.
Que dit Umed à ce sujet ?
La santé « physique » de l’individus atteint d’une affection mentale dépend de la capacité de son entourage à contenir son trouble et compenser le manque en adaptant l’environnement devant les insuffisances de ce dernier. C’est le rôle des personnes qui prennent la responsabilité de combler ce manque vécu par leur proche, de s’occuper des soins bucco-dentaire et corporels, de s’assurer de la bonne alimentation et de l’état nutritionnel, d’aménager l’environnement pour limiter les risques d’accidents et de blessures, du divertissement mais aussi des éventuels traitements médicaux et paramédicaux qui accompagnent la prise en charge. Il faut s’assurer en tout temps du respect de la dignité et de l’intégrité des personnes et surtout quand ces dernières n’en sont plus capables d’elles-mêmes du fait de leur affection.
Mais encore ?
C’est le genre d’attitude que nous comprenons aisément pour les grands handicaps qui sont évidents, mais qui nous échappent totalement tant que l’étiquette n’est pas visible.
Roland Brunner, ne manquait pas de dire : ” nous sommes tous névrosés, et ce n’est pas une injure, car nous n’échappons pas au destin de nos pulsions et désirs puisque nous sommes soumis à notre inconscient”.
Des termes compliqués pour dire que nous avons tous une maladie mentale que nous avons la capacité de contenir jusqu’à ce que nos mécanismes de défenses soient dépassés et cèdent définitivement.
L’humanité connais aujourd’hui un stress sans précédent et méconnu de notre génération qui affecte notre adaptabilité individuelle et collective face aux tâches courantes de notre quotidien.
Le principe d’une conscience collective entend que nous sommes tous les maillons d’une seule et même chaine. Notre position de force doit compenser les zones de faiblesse, tandis que la force des autres comblent nos faiblesses.
Pour finir ?
Nous sommes sur un terrain, nous devons jouer en équipe contre un adversaire commun. Quand notre coéquipier prend un carton rouge, il faut tout de suite adapter la formation pour renforcer sa position. De même, quand notre coéquipier n’en fait qu’a sa tête, il faut en toute conscience continuer à respecter les consignes du coach et ne jamais céder face à la tension et à la pression, jamais cesser de résister.Lorsque nous cédons, nous jouons contre notre faveur.
La question n’est pas de savoir qui est maillon faible ou maillon fort, la question est de s’assurer du maintien de la chaîne de solidarité car le bien-être individuel dépend très intimement du bien-être collectif, et vice-versa.